Ils ont écrit notre histoire : Mathieu Delarozière

Mathieu a intégré CCF à la sortie des ses années juniors, en 2004 et 2005. Quinze ans plus tard et avec deux années professionnelles dans le porte-bagages, il va devenir kinésithérapeute. Entretien.

Mathieu a travaillé avec l’équipe paralympique espagnole
  • Mathieu, le temps passe vite, déjà quinze ans que tu as quitté CCF, que deviens-tu ?

J’ai effectué mes deux années à CCF en tant qu’Espoir 1 et 2 donc il me restait quelques années cyclistes devant moi en quittant le centre. J’ai fait 5 ans en Elite au VC La Pomme Marseille avant de passer 2 ans professionnel au sein de l’équipe du club : La Pomme Marseille. Je suis ensuite revenu en DN1 à l’AVC Aix en Provence avant d’arrêter la compétition à la fin de l’année 2014. Je me suis occupé de l’équipe de jeune de la Pomme Marseille 2 ans et j’ai repris mes études en 2017. J’ai réalisé quatre ans en école de kiné de 2017 à 2020. J’ai pu réaliser quelques expériences à droite à gauche en parallèle, notamment auprès de l’équipe paralympique espagnole où j’y ai effectué un suivi kiné en tant que stagiaire. Entre temps j’ai eu 2 enfants, une fille et un garçon et ça me prend du temps. Aujourd’hui je suis masseur pour l’équipe professionnelle Nippo-Delko One Provence et j’aimerais m’installer en tant que kinésithérapeute à court terme.

  • Toujours un pied dans le monde du vélo alors. Tu roules encore ?

J’ai continué à rouler sérieusement jusqu’en 2018 à peu près mais des facteurs personnels m’ont arrêté. Depuis je ne fais plus de vélo mais beaucoup de course à pieds.

  • As-tu des souvenirs marquants de CCF ?

Bien sûr. J’aurais aimé me retrouver à CCF un peu plus tard dans mes années cyclistes car c’était encore le début et tout le centre n’était pas encore mis en place comme a pu le voir les années suivantes. Je retiens la vie de groupe, la vie à Chambéry, les montagnes, l’ambiance, etc… c’est un tout. Au niveau des courses, La Côte Picarde ou le Rhône Alpes Isère Tour sont celles qui m’ont le plus marqué.

  • Quels conseils donnerais-tu à la promotion actuelle ?

Profiter à fond de ses années au centre. Bien écouter les encadrants de qualité. Il faut savoir être patient, les grands champions qui écrasent tout à 19/20 ans ne sont pas les seuls exemples de réussite. Pour finir, il faut avoir un bon équilibre familiale, c’est important.

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