Ils ont écrit notre histoire : Maxime Armataffet

Après une année 2003 au couleur de CCF, terminée en tant que stagiaire chez AG2R Prévoyance, Maxime a raccroché le vélo. Entretien.

Maxime travaille auprès de grandes entreprises en Suisse.
  • Maxime, peux-tu te présenter et nous dire ce que tu deviens depuis ton départ du centre, il y’a 17 ans déjà ?

Le temps passe vite en effet ! J’ai 41 ans et suis papa de deux enfants. Après mon année au centre j’ai complétement coupé avec le vélo. J’ai validé mon Bac + 3 en même temps que ma saison à CCF et j’ai ensuite voulu continuer mes études… au Canada, en école de commerce. J’y suis resté deux ans puis je suis revenu en France. J’ai d’abord travaillé au pôle haut niveau du CESNI deux années avant de me lancer dans le milieu bancaire. Aujourd’hui, je travaille pour la banque UBS en Suisse, dans la gestion de fortune de grandes entreprises.

  • Tu n’es donc pas très loin de Chambéry ?

Oui ! Je travaille en Suisse mais j’habite à Charvonnex, juste au dessus d’Annecy.

  • Et tu roules toujours un peu ?

Au moins tous les deux jours oui. Je fais de la route et du VTT. Je roule régulièrement avec Jérôme Coppel et Frédéric Brun, deux anciens professionnels. Bon, j’avoue j’ai eu 4/5 années sans vélo après mon passage à CCF. Je faisais un peu de ski à la place.

  • Que retiens-tu de ton expérience à CCF ?

C’était une super année. J’ai adoré le côté très structuré qui permet aux jeunes de franchir un cap. En plus, il y’avait une très bonne ambiance dans l’équipe. Je retiendrais également ma victoire sur le Championnat Rhône-Alpes en 2003. C’était le premier organisé en plus ! Et puis bien sûr les courses avec l’équipe de France Espoir et celles avec AG2R Prévoyance comme par exemple le Tour de Pologne ou le GP de Wallonie.

  • Quels conseils pourrais-tu donner à notre promo actuelle ?

Il ne faut pas trop rêver ! C’est très bien de vivre pleinement cette aventure, mais il faut surtout continuer les études. D’une part, assurer une bonne fin de carrière aux coureurs qui passeront professionnels, et d’autre part permettre, à ceux qui n’auront pas cette opportunité, de rebondir.

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