La grande traversée des Alpes – Etape 1

Les coureurs du centre sont partis de Thonon-Les-Bains ce samedi matin.

De Thonon-Les-Bains à Albertville, trois cols étaient au programme de nos coureurs samedi 4 juillet 2020, pour cette première journée de la Grande Traversée des Alpes. Le résumé avec le régional de l’étape, Loris Trastour.

“Sur la première moitié de l’étape, c’était mes routes d’entrainement. C’était bizarre de rouler avec les copains du centre sur ces routes là car jusqu’à Cluses, je connaissais bien.
Je n’avais jamais encore fait le Col de la Colombière ni celui des Aravis. C’était sympa de découvrir ces cols près de chez moi. On a fait une belle moyenne mais nous n’avons pas fini en croix. Malgré la différence de niveau entre les gabarits, il y eu de l’entraide dans le groupe pour monter ensemble. Mais au sommet, on aime bien se tirer la bourre ! Aloïs Charrin et Valentin Paret-Peintre sont forts à ce jeu.
Demain, nous les Espoirs 1 sommes au repos. On rejoindra sur l’étape 3 au départ de St Jean-de-Maurienne. Entre le Télégraphe et le Galibier, cela ne va pas nous faire rire ! Je connais un peu la dernière étape car mes grands-parents habitent près de Nice. Ca promet aussi !”

Etape 2 : sur le toit de l’Europe

Dimanche, les treize coureurs du centre de formation repartiront d’Albertville en direction de St-Michel-de-Maurienne avec deux ascensions au programme : le Cormet de Roselend et le Col de l’Iseran. Présentation avec notre DS Léo Peters.

“Nous ferons le départ d’Albertville, pour une mise en route d’une vingtaine de kilomètres en faux plat jusqu’à Beaufort, pour aborder le Cormet de Roselend. Le début du col est difficile, dans la foret, sans point de repère. Arrivés au col du méraillet, première récompense du jour : la belle vue sur le lac, sur une portion plate. La fin de Roselend est une des plus belles montées des Alpes et la route de la descente est belle et permet de prendre de la vitesse. Seule la fin est technique juste avant Bourg St Maurice. Les coureurs connaissent bien les lieux, grâce à notre partenaire La Rosière qui nous acceuille été et hiver pour deux rassemblements. 
Une fois à Bourg-St-Maurice, on entre dans une longue transition qui mène au pied réel du col de l’Iseran. Pendant presque 50km, il n’y a aucune descente, mais la vraie montée démarre vers Ste-Foy-de-Tarentaise. il faudra bien gérer son effort, pour aborder cette ascension qui durera près de 2 heures. L’Iseran est le col le plus haut d’Europe, et la descente vers Bonneval est technique dans sa première partie, avant d’arriver en haute Maurienne, chère à notre mécano. 
Jusqu’à St Michel-de-Maurienne, il y a deux options : soit vent plein dos qui va être appréciable après ces 2 belles et longues ascensions, soit vent pleine face, ce qui est le plus probable à cette période. Il sera donc nécessaire de bien gérer collectivement cette partie de vallée, une des rares de tout le week-end. Le travail de relais dans le vent peut donc aussi servir en montagne !”

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