La grande traversée des Alpes – Etape 2

Au cours de leur deuxième étape, les coureurs ont franchi le Col de l’Iseran,
plus haut col d’Europe.

D’Albertville à St-Michel-de-Maurienne, deux cols étaient au programme de nos coureurs dimanche 5 juillet 2020, pour cette deuxième journée de la Grande Traversée des Alpes. Le résumé avec le dromois Aloïs Charrin.

“C’était cool aujourd’hui ! Le Cormet du Roselend c’est quelque chose que l’on connait dans l’équipe car on l’avait déjà fait en stage à la Rosière l’année dernière. Cela reste une jolie montée avec le Lac quasiment au sommet. Après le deuxième morceau de la journée c’était le Col de l’Iseran. On n’a pas l’habitude des cols aussi longs et aussi haut. Il fallait gérer, on est monté tranquillement. En course ça doit être autre chose ! Je n’étais jamais monté aussi haut, on s’est tiré la bourre au sommet et je voulais m’amuser un peu. C’était encore une sacré journée.
Cette grande traversée des Alpes est vraiment un bon exercice pour prendre le coup de pédale de montagne. On fait du dénivelé, on voit des beaux paysages et maintenant on va découvrir les Alpes du sud ça va être pas mal. 
On redoute Clément Champoussin qui est censé nous rejoindre mardi pour la dernière étape (rires) ! Au niveau des cols, la Bonnette à plus de 2700 fait rêver.”

Etape 3 : La plus difficile ?

Lundi nos coureurs partiront de St-Jean-de-Maurienne direction St-Paul-d’Ubaye. Entre le Col du Télégraphe, le Galibier, L’Izoard et Vars, il va falloir aimer le dénivelé. Présentation avec notre DS Léo Peters.

“Lundi, le départ se fera d’entrée de jeu à froid, dans l’enchainement Télégraphe-Galibier, le plus gros morceau du jour. On peut considérer que c’est un seul et même col, entrecoupé par quelques kilomètres de plat entre le Télégraphe et Valloire. C’est une montée très régulière, aux alentours des 7% tout le long, mais la plus grosse difficulté arrivera à partir de Plan Lachat, là où la pente sera la plus raide, et où on arrive aux alentours de 2000m d’altitude. 
Le point culminant de la sortie atteint, la descente vers Briançon se décompose en 2 parties : d’abord très technique sur une petite route jusqu’au Lautaret, où il sera interessant de travailler l’aspect technique de la descente, après 2 mois sur home-trainer… puis une grande route rectiligne menant à Briançon, où le vent est souvent défavorable dans ce sens. 
Dès la sortie de Briançon (ville natale de Vincent Lavenu), on attaque l’Izoard avec une route souvent à l’ombre dans les forêts de Melezes, ce qui sera agréable en plein milieu de journée en cas de forte chaleur. Nouveau passage au dessus de 2000, puis descente très rapide à partir de Brunissard, où on peut atteindre les 3 chiffres sur le compteur. 
Ensuite, une partie de vallée typique des Hautes-Alpes en transition entre Izoard et Vars, dans la vallée du Guil, tout en bordure de falaise, un des seuls endroits de “plat” de la journée. 
Je connais moins le col de Vars, 3eme incursion au dessus de 2000 m, mais je me souviens que le sommet est dans des prairies à vaches, dans une pente plutôt douce, à partir de la station de ski de Vars, où le vent peut souffler aussi. 
Ensuite, descente vers Jausiers, où Moussa notre assistant aura préparé de quoi “refaire le moulin” à nos coureurs !”

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