Le saviez-vous ? Deux coureurs du centre sont le fils d’un ancien cycliste professionnel passé par l’équipe de Vincent Lavenu.

Loris Trastour et Thomas Delphis ont un point en commun. Leur nom de famille n’est pas inconnu à l’équipe de Vincent Lavenu. Olivier Trastour, père de Loris et Jean-Pierre Delphis, père de Thomas, ont été respectivement professionnels de 2002 à 2003 et de 1992 à 1994 au sein de notre équipe mère.

Loris et Olivier Trastour

Loris et Thomas ont commencé tous les deux le vélo tardivement et vu le discours d’Olivier et Jean-Pierre ce n’est pas une coïncidence. “Je voulais qu’il fasse du sport, bien sûr, mais pas particulièrement du vélo” commence Olivier. “Je ne voulais surtout pas qu’il pratique ce sport pour moi. Si il était amené à en faire c’était seulement de lui-même et pour son plaisir à lui. C’est d’ailleurs pour ça que je le freinais au début.” Jean-Pierre partage son avis : “Peu importe ce qu’il fait, je veux qu’il s’épanouisse. Mon autre fils fait du foot et ça ne change rien du tout. Thomas a arrêté de fouler les pelouses et s’est mis au vélo à la suite d’une blessure et j’étais le premier déçu que ça se termine comme ça. Aujourd’hui il s’épanoui, tant mieux.” Le vélo est un sport difficile et les anciens professionnels sont bien placés pour le savoir. Quand on est sur la machine, le plaisir prend le dessus sur les risques et la douleur, mais du point de vue extérieur c’est différent. “Si Loris m’avait dit qu’il voulait faire du piano j’aurais eu la même réaction que lorsqu’il m’a dit qu’il voulait faire du vélo. Peut-être même une meilleure. C’est presque une source d’inquiétude qu’il soit dans les pelotons. En tant que parents c’est délicat.”

Et qu’en pensent les fistons alors ? Ont-ils envie de suivre les traces de leurs pères en rejoignant AG2R CITROËN TEAM ? Pour Loris et Thomas la réponse est la même : “Tous les coureurs du centre ont envie de passer pro et l’équipe de Vincent est le choix plus logique tant CCF nous a apporté… par contre aucun rapport avec la carrière de notre père”. Une comparaison un peu trop facile qu’ils évitent d’aborder. “J’en parle le moins possible, je préfère garder ça pour moi” nous dit Loris. “Je ne le crie pas sur tous les toits” ajoute son coéquipier. Le clin d’oeil serait toutefois beau si quelques années plus tard la boucle était bouclée. Pourtant Olivier et Jean-Pierre ne sont pas emballés plus que ça par l’idée. “Evidemment que si Loris atteint son but qui est de passer à l’échelon supérieur je serais très très heureux pour lui. Mais c’est son but, pas le mien. Moi mon but c’est qu’il soit heureux, qu’il se fasse plaisir dans ce qu’il fait. Si demain il me dit “j’arrête le vélo” c’est pas un drame. On ne lui met pas la pression, au contraire. La pression on lui la met un peu plus sur ces études (rire).” Pour Jean-Pierre c’est la même chose : “C’est sympa pour l’histoire mais ça ne change pas grand chose que ce soit chez Vincent ou chez quelqu’un d’autre si il passe pro. J’ai même peur de l’inverse. Je ne veux surtout pas que les gens le voit comme un pistonné alors que moi je n’y suis pour rien. C’est pour ça que j’évite au maximum de parler de mon fils quand je revois des gens du vélo. C’est lui qui pédale, lui qui travaille et Loïc l’a pris dans son groupe pour ses capacités et pas parce qu’il est le fils de Jean-Pierre Delphis.” Ce ressenti, les deux coureurs du centre le partage à l’image de Loris : “Je ne me fixe pas sur les résultats que mon père a pu avoir. Si je ne passe pas pro, je ne vais pas me dire “il était meilleur”. Je ne regarde pas non plus les équipes par où il est passé”.

Vous l’aurez compris, les comparer serait une erreur et ça risquerait de les froisser. Olivier et Jean-Pierre ont écrit leur histoire. Maintenant, Loris et Thomas écrivent la leur et une chose est sûr, c’est qu’elles leur appartiennent.

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