Fabio, alias Fabioooo ⤵️
Benvenuto Fabio,
Fabio ça rime avec UNESCO, Fabio c’est un patrimoine, tout du moins un morceau. Fabio il est rigolo, il ne se prend pas pour un héro, pourtant il fait partie des costauds.
Fabio c’est la culture, c’est l’Italie, c’est la Toscane, c’est Montevettolini. Il est passionné d’économie. C’est De Vinci, c’est Vivaldi. Il est chantant et souriant, persévérant et attachant.
Fabio aime les pizzas et les pizzas aiment Fabio. C’est réciproque, c’est beau, c’est propre. Fabio c’est la grinta, il ne fait pas du cinéma, on à hâte de le voir faire des dégâts. C’est un candidat, il n’est pas venu que pour faire de la data. Fabio il est attaché à la “famiglia”
Fabio c’est pour bientôt, à très bientôt Fabio !
Interview à la pancarte 💬
1️⃣ Fabio, que recherches-tu dans la pratique du cyclisme ?🚴🏼♂️
À l’entraînement, je recherche du plaisir sur mon vélo. Quand on part rouler, on se libère la tête. Et puis en course, je trouve que c’est un super moyen de mettre notre compétitivité à l’épreuve.
2️⃣ Comment es-tu arrivé dans le monde du vélo ?🚲
C’est assez compliqué. Mon tonton (Mirko Lauria, NDLR) faisait du vélo à haut niveau. Il a été plusieurs fois Champion d’Italie chez les jeunes et a fait quelques années professionnels. Il est décédé lorsque j’avais deux ans. Pour ne pas perdre le souvenir je regardais tout le temps des DVD de lui, de courses qu’il avait faites, etc… C’est comme ça que j’ai été attiré par le vélo. Mes parents n’étaient pas trop d’accord au début puisqu’on était en pleine période de dopage et c’était une des raisons pour lesquelles mon tonton avait arrêté le vélo, il ne voulait pas être mêlé à ça. Ils n’ont pas trop réussi à m’en dissuader et à 7 ans ils m’ont dit : “vas-y amuse toi”.
3️⃣ Et que pensent tes parents de ta venue à Chambéry alors ? ⛰
Au début mes parents, enfin surtout ma maman, n’étaient pas trop d’accord. Je n’ai jamais quitté la maison pour une longue durée alors ils pensaient que ça allait être difficile d’être loin de moi. Mais aujourd’hui ils voient que je suis heureux ici, que je vis une super expérience donc ils sont très contents.
4️⃣ Que fais-tu comme études et qu’est-ce qui t’a attiré dans celles-ci ?📚
J’ai fini mon lycée en juin, en Italie on a une année de plus avant le BAC. En septembre j’ai intégré l’Université de Florence en Economie d’Entreprise pour une durée de 3 ans. Ça m’attire depuis très longtemps et je suis content de faire ça. Nous sommes en cours en ligne donc c’était un peu difficile au début mais j’ai pris l’habitude.
5️⃣ En quoi penses-tu que CCF va te permettre de progresser ?🔝
CCF c’est une utopie dans le monde du vélo. Ils permettent d’accompagner le sport avec les études. En Italie, à 15-17 ans on nous demande d’arrêter d’étudier et de se consacrer au vélo. CCF a aussi un encadrement (staff, dirigeants) qui a beaucoup d’expérience. Ils nous aident à grandir sans aller trop vite. Le fait de vivre ensemble aussi, est une très bonne chose. Je prends l’exemple de la Deceuninck-Quick Step qui a un groupe soudé qui leur permet de gagner des courses. Des fois le groupe est plus important que les individualités. Enfin, le fait de vivre loin de la maison va me faire grandir personnellement.
6️⃣ As-tu des objectifs cette saison ?🔎
Le premier objectif est de progresser au maximum. Je n’ai jamais eu la chance d’avoir un aussi bon encadrement autour de moi donc je veux en profiter. Ensuite on verra les courses. Évidemment le rêve c’est de gagner mais ce sera difficile. J’aimerais aller courir en Italie aussi, j’en ai parlé avec Léo (Peters, NDLR), il y a une course proche de chez moi et peut-être qu’on pourrait y aller.
7️⃣ Quel plat déguster en période de coupure ?🍔
Sans aucune hésitation, une pizza ! Je pourrais en manger au petit déjeuner, le midi, le soir, toute la journée, il n’y a pas de problème avec ça. C’est un peu plus dur en France, j’ai été trois semaines sans en manger, c’était difficile (rire).
8️⃣ Si tu avais la possibilité de passer une heure avec une célébrité, qui choisirais-tu ?👤
Pas de doute là non plus… ce serait avec Mark Cavendish. J’ai grandi avec ses sprints à la télé que ce soit au Tour de France, au Giro, son titre de Champion du Monde, etc… Pourtant je ne suis pas trop comme lui. Moi je suis très calme et lui un peu nerveux, mais ça ne m’a pas empêché d’aimer le personnage. Et puis j’ai une petite anecdote. Il a une maison en Toscane à 20 minutes de chez moi mais je n’ai jamais eu la chance de le rencontrer. Peut-être un jour…
9️⃣ As-tu un rituel d’avant course ?🔄
La veille je lave mes chaussures, mon casque et mes lunettes. Depuis trois ans je ne suis jamais allé à une course sans avoir fait ça. Ça me calme, ça me donne de la sérénité.
🔟 Quel est ton plus beau souvenir sportif ?🤩
La deuxième course de vélo de ma vie. Enfin c’était pas une course mais des sprints (l’équivalent de l’école de cyclisme, NDLR). J’avais 7 ans. J’ai terminé troisième et c’était la première coupe que j’ai ramené à la maison.
1️⃣1️⃣ As-tu une anecdote à nous raconter ?🗣
Lors de ma dernière course sur piste, c’était une élimination, je suis tombé à 60 km/h lors d’un sprint. J’ai eu un pneumothorax. J’ai été une semaine à l’hôpital mais surtout presque deux mois sans faire de vélo. J’ai perdu une bonne partie de ma saison et je n’étais pas très content.
1️⃣2️⃣ Comment t’adaptes-tu aux contraintes de la crise sanitaire ?🦠
Le premier confinement a été difficile, la situation était très préoccupante en Italie. Le deuxième c’était mieux, je n’avais pas d’examen à passer et on pouvait continuer à s’entraîner. En ce moment ça va aussi. Je suis habitué aux cours en ligne maintenant.
Merci Fabio et bonne saison !