Passé par Chambéry CF entre 2001 et 2002, Stéphane Hansen est aujourd’hui à la tête de sa propre entreprise dans l’ingénierie vers Grasse (06).
- Comment s’est passé ton confinement ?
Très bien. Après le stress de l’organisation et de la continuité de mon entreprise, j’ai pu m’organiser pour travailler depuis la maison, prendre le temps de m’occuper de mes deux garçons (8 et 10 ans) et refaire du sport sur mon vieux home-trainer qui date de l’époque CCF !
- Qu’as-tu fait depuis ton départ à CCF ?
J’ai levé le pied sur la compétition en vélo route, et suis retourné à mes premiers amours : VTT et cyclo-cross avec quelques victoires dont un titre régional. Je suis passé Elite en VTT en cross country en 2005, puis j’ai bifurqué vers le VTT de descente avant de ranger le vélo et de me mettre au hockey sur glace à Albertville. Puis en 2009, changement de région, de métier et de sport. Depuis 2012, je pratique le golf régulièrement et le ski.
- Quelles études as-tu fais en parallèle ?
J’ai fais un cursus d’ingénieur en génie de l’environnement, spécialité aménagement en montagne, à l’Université de Savoie Mont-Blanc au Bourget du Lac. Diplômé en 2004, je suis directement entré dans la vie active en travaillant dans un cabinet d’étude à Ugine (ABEST) puis à Albertville (AIM dans l’aménagement des stations de ski.
- Ton métier actuel : peux tu nous expliquer ton quotidien ?
En 2012, après un déménagement à Antibes dans les Alpes Maritimes, j’ai créé mon entreprise d’ingénierie dans les Travaux publics avec la spécialité Montagne bien sûr. Aujourd’hui, je gère une trentaine de chantiers par an, avec une équipe de 10 collaborateurs. Nous nous occupons de projet de travaux publics divers et variés de l’étude, au suivi de travaux jusqu’à la livraison du chantier. Cela passe par des parkings, des routes, mais aussi des travaux de rivières, des lacs ou des pistes de ski. Donc mon quotidien c’est bureau-voiture-téléphone-mail et bonne humeur sur les routes des trois premières étapes du tour 2020 ! L’une de mes dernières réussite c’est la réalisation d’une piste de coupe du monde de Géant sur la station d’Isola 2000, avec une énorme passerelle où la piste FIS passe dessous une piste bleue ; dingue mais on l’a fait !
- Qu’est-ce que t’a apporté CCF ?
Des superbes moments de sports, de partage et la sensation de vivre un grand moment. J’ai fait partie de la première promotion. On a essuyé les plâtres, nous n’avions pas encore les moyens que CCF peut avoir maintenant. Mais ce qui est sur c’est que l’on avait l’envie, la motivation et la sensation de faire quelque chose de peu commun ! On nous enviait beaucoup… Cela m’a permis aussi de goûter au sport de haut niveau à temps plein (même si mon cursus scolaire n’était pas aménagé – 1ère année d’école d’ingé) ; de partir en weekend de stage, de se préparer professionnellement c’était le top. Par la suite, ce passage au CCF m’a apporté de la crédibilité avec mes futurs clients… Beaucoup de travailleurs en station font du vélo, cela faisait une discussion d’accroche.
- Continues-tu le vélo pour le plaisir ?
Oui toujours un peu et depuis récemment le VTT électrique. C’est déconcertant de puissance ! On est comme à la bonne époque mais avec quelques kilos en trop !
- Quelles sont tes envies pour la suite ?
Continuer à travailler, faire prospérer mon entreprise, reprendre le sport de façon plus intense avec mes garçons, et ça sera déjà très bien. J’ai déjà beaucoup de chance d’être en bonne santé, en famille et à la tête d’une entreprise que j’adore dans un métier qui me passionne.
- Un mot/un conseil pour la promotion actuelle : ?
Profitez-en ! Car on se sait ce qui peut se passer par la suite.. Souvent je repense à nos longues sorties en stage, je me souviens de 222kms le 20 février 2002 entre Voiron et Vogué. (Oui cela fait beaucoup de 2 mais on avait rallongé avec Thomas Terretaz, Cyril Miletto et Benoit Bastion pour faire le compte) C’était dur, éprouvant… mais finalement facile. Tout le monde était là pour nous ! Loïc (Varnet), Eric (Bouvat), Christophe Manin (notre DS de l’époque), René (Caballero) Et Papa (Gérard) Humbert toujours aux petits soins.
Aujourd’hui de tout cela, il me reste mes maillots, mes souvenirs et mon magnifique vélo de Chrono que j’ai gardé dans son jus depuis le soir de ma dernière course de l’année (le Chrono Champenois où j’avais terminé tout prêt du podium pour quelques secondes…). Depuis peu, j’ai construit mes locaux professionnels et ce beau vélo trône dans mon bureau avec mon maillot. CCF c’est une famille, 20 ans que cela dure avec beaucoup de réussite. Alors les jeunes de la promo actuelle : faites les choses bien car vous avez qu’une chose à faire, être fier et reconnaissant de ces 20 ans d’investissement des personnes formidables qui font aujourd’hui ce que le CCF est !