Coureur à CCF en 2004 et 2005, Xavier est aujourd’hui professeur d’EPS en Suisse et papa de deux enfants. Entretien.
- Xavier quel est ton parcours depuis 2005
J’ai quitté CCF fin 2005. J’ai ensuite effectué une dernière année au Vélo Club Bressans où j’ai connu une troisième fracture en trois ans. Deux fois au poignet quand j’étais au centre puis au bras la dernière année. Mes études me prenaient de plus en plus de temps. Les problèmes d’emploi du temps plus les blessures m’ont poussé à arrêter. Les trois années suivantes j’ai effectué mon Master puis le concours Professeur d’EPS à Lyon. J’ai rejoint la Suisse en 2009 où j’ai dû passer des compléments universitaires pendant un an. Aujourd’hui, je suis professeur de gymnastique depuis… 10 ans maintenant.
- Tu as complétement coupé avec le vélo ?
Pendant 8 ans, oui, complétement. Pour moi le vélo c’était soit à fond, soit pas du tout. Je fais du triathlon depuis 2014 donc j’ai repris le vélo dans ce cadre-là. J’ai fait le half-ironman de Rapersville en 2015 et l’ironman de Majorque la même année. La vie de famille me prend également beaucoup de temps donc depuis cette année-là je fais plutôt des triathlons courtes distances. J’aimerais refaire un ironman dans les prochaines années.
- Quels souvenirs gardes-tu de CCF ?
Sportivement ce n’est pas mes meilleures années. Je n’ai pas pu m’exprimer à 100% avec les blessures et le sport en STAPS qui me prenait beaucoup d’énergie. Mais pour autant je garde un super souvenir de ces deux ans à Chambéry. Si je devais en dire un seul je dirais le Tour de la Réunion en 2005. En plus d’être atypique, cette course regroupe tout ce que je retiens de CCF. On avait eu un esprit d’équipe incroyable, le plus marquant de mes deux années au centre. Maxime Bouet avant remporté le général. Cerise sur le gâteau, j’ai fêté mes 20 ans là-bas. Ça n’arrive qu’une fois dans sa vie, j’en ai donc un souvenir encore plus particulier et cela colle parfaitement avec la camaraderie qui régnait au centre.
- Quels sont les conseils que tu pourrais donner à la promo actuelle ?
Une carrière sportive est fait de hauts et de bas. Il faut continuer à croire en soi, même dans les moments difficiles, rester convaincu que l’on a sa place et surtout aller au bout pour ne pas avoir de regrets.