Le saviez-vous ?

Quatre de nos dirigeants sont à la fois membre du conseil d’administration et titulaire d’un Brevet d’Etat d’éducateur sportif. Il s’agit de René CABALLERO, Christophe MICHELIER, Gérard HUMBERT et Antonio CORSETTI.

PV du Conseil d’Administration Initial

Nos 4 dirigeants ont cette double casquette, à la fois éducateur sportif et dirigeant, mais pas que, ils étaient tous présent à la création de Chambéry Cyclisme Formation. Nous sommes allés les interroger pour en savoir un peu plus sur l’importance de cette fibre éducative qui règne au sein de CCF.

Tous, s’accordent à dire que les valeurs du projet initié au départ et à la création du centre sont restées inchangées avec une conviction d’apporter le meilleur service et apprentissage aux jeunes coureurs du centre. “Les règles qu’on s’était fixé au départ, par rapport au double projet et aux méthodes de recrutement, n’ont jamais changé, c’est ce qui nous a permis de durer dans le temps et d’être crédible” nous confie René Caballero.

Lorsque l’on les interroge sur le fait d’apporter une approche spécifique lors des décisions en conseil d’administration avec leur fibre éducative, là aussi, on retrouve des points de vue similaires. “Nous sommes, certes, dirigeants et nous donnons notre point de vue en tant que membre du CA et éducateurs mais on préfère confier le fonctionnement à des professionnels qui ont les compétences pour gérer le centre de formation” nous a répondu Gérard Humbert. “Dans un sens oui, on apporte notre avis, notre expérience car nous sommes amenés à se prononcer mais dans un autre, on laisse l’entière responsabilité au staff technique. Quand on a créé le centre, on voulait que chaque personne reste à sa place, avec ses différentes compétences. J’ai été sportif, entraineur, etc…. donc j’ai un avis ou une certaine réflexion à apporter, mais pour les décisions tranchées, on fait confiance au staff” poursuit René.

Antonio Corsetti insiste sur les valeurs que l’on retrouve dans cette fameuse fibre éducative, qu’il souhaite véhiculer. “Le centre de formation c’est avant tout des valeurs, les valeurs communes à la vie, que ce soit du travail ou de l’aspect scolaire, le respect des règles, du matériel et surtout des personnes et des choses qu’ils mettent en place. Il faut être à l’écoute des décisions qui peuvent être prises”.

On retrouve un parallèle entre les différents discours des dirigeants interrogés. Un parallèle entre aujourd’hui et maintenant, un chemin parcouru, qui n’a pas toujours été facile comme aime le rappeler Gérard. “La genèse c’était l’affaire Festina, on voulait rebondir et apporter un nouvel élan en accompagnant la jeunesse via la formation. On avait des convictions, on se connaissait bien et on s’est inspiré d’autres sports comme le rugby ou le handball qui avaient déjà des centres de formation. Notre fibre éducative a été déterminante dans les valeurs qui ont été apporté au centre. Malgré les doutes au début, on y a toujours cru, et c’est seulement au bout de 5 ans qu’un de nos coureurs est passé professionnel (Blaise Sonnery fin 2006). Au début, les gens ne voulaient pas forcément venir parce qu’il fallait un double projet (sportif et universitaire) alors que maintenant c’est ce qui est recherché.”

Christophe Michelier semble aussi confirmer l’intérêt de ces valeurs communes à CCF. “Les décisions qui sont prises restent conformes à l’ADN de CCF. Elles se réunissent autour de la formation et l’apprentissage des jeunes. Maintenant, la plupart viennent pour ça, pour la qualité et quantité des services apportés aux jeunes du centre”.

Tous ces témoignages nous plongent directement dans la genèse du centre de formation avec les valeurs importantes qui lui ont été alloué. D’une feuille blanche, il en est ressorti un beau tableau, un tableau dessiné par des coups de pinceaux murement réfléchis par une poignée d’amoureux du vélo.

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